Les aventures de Maximan

Voila le tout dernier projet qui me tient à coeur.
Laisser moi vous présenter le nouveau personnage que j'ai créé ainsi que l'univers dans lequel il évolue.

 

"Les Aventures de Maximan est une comédie satirique et absurde qui revisite le mythe du super-héros sous un angle inédit.
Quand un acteur de série B devient, par accident, le dernier espoir du monde, la frontière entre fiction et réalité s’efface sous le regard complice des médias et du public.
Inspiré par l’humour des Monty Python et l’esthétique artisanale des séries cultes des années 60-80, le film assume un style résolument rétro-funky, fait de décors en carton-pâte, de maquettes visibles et de cascades réelles.
Un projet intergénérationnel et universel, à contre-courant des superproductions CGI, conçu pour séduire à la fois les festivals internationaux, les plateformes SVOD et un large public en quête d’un divertissement original et décalé."

Les Aventures de Maximan

"Saving the world was never part of the script."

 

Synopsis : Dans un monde où la fiction dépasse la réalité, Redy Eddy, un acteur de série B, devient à son insu l’ultime espoir de l’humanité. Célèbre pour son rôle de Maximan dans une série télé kitsch des années 60, il est propulsé véritable héros lorsque deux super-vilains extravagants, Mister Dobelyou et le docteur Heinz, menacent de conquérir le monde à tout prix, mettant en péril l’humanité telle que nous la connaissons. Entre satire médiatique, comédie absurde et action loufoque, Maximan dévoile les travers d’une société fascinée par le spectacle.

 

Univers visuel et ton : "Les Aventures de Maximan" est avant tout une comédie satirique, assumant pleinement son absurdité décalée et son regard critique sur la société du spectacle. En totale opposition au modèle des blockbusters modernes type Marvel, le film revendique un style artisanal, fait de décors en carton-pâte, maquettes visibles, cascades réelles et gadgets bricolés. Loin de toute débauche d'effets numériques aseptisés, le projet mise sur le charme palpable de l'artisanat visuel, rappelant l'univers des séries super-héros des années 60 (Batman, Thunderbirds), la folie douce des Monty Python et la satire sociale de Brazil.

La bande-son, inspirée du funk et du groove des années 70-80 (Shaft, Starsky & Hutch, Miami Vice), contribue à l'identité rétro et funky de l'ensemble. Une création musicale originale est souhaitée, idéalement avec la participation de Matthieu Chedid (M). Cette approche volontairement artisanale et joyeusement vintage permet au film de s’adresser à un public large et intergénérationnel, alliant nostalgie et humour absurde contemporain.

 

 

Thèmes abordés :

  • Fiction vs Réalité : le spectacle plus rassurant que le vécu.

  • Mythe du héros recyclé pour les besoins de l’industrie du divertissement.

  • Satire de la société du spectacle et des médias.

  • Fable écologique absurde sur l’obsolescence de l’humanité.

Un projet unique : "Les Aventures de Maximan" est une comédie satirique intergénérationnelle au croisement du rétro et du moderne, offrant un contre-pied rafraîchissant aux blockbusters super-héros formatés par le tout-numérique. Le projet vise une audience internationale grâce à son ton universel, son humour absurde et son esthétique forte.

 

 

Scénario et réalisation : Gilles Pugibet Statut : Scénario finalisé, en recherche active de production et distribution internationale.

Maximan, un héros aux mille et un visages ?
Comparons avec la figure du Héros de Joseph Campbell

 

  • Maximan reprend la charpente campbellienne… pour la démonter : mentor manipulatoire, « don » réduit à un costume/branding, et « épée » transformée en aura médiatique.

  • La victoire est moins mythique que critique : l’« élixir » final révèle que la société préfère le symbole aux solutions.

Tableau comparatif — Les 12 étapes

Étape du voyage (Campbell)

Application / Détournement dans Maximan

Monde ordinaire

Redy Eddy est acteur d’une série kitsch ; un quotidien saturé d’images et d’audience définit son « ordinaire » médiatique.

Appel de l’aventure

Catastrophe à Good’s Ville + ultimatum de Mister Dobelyou : le monde exige l’intervention de « Maximan ».

Refus de l’appel

Eddy n’a aucun pouvoir, doute, et voudrait esquiver la responsabilité qu’on lui impose.

Rencontre du mentor / Don

Mentor inversé : producteur et réalisateur manipulent. Le « don » reçu est un branding (costume, mythe), pas une puissance.

Franchissement du premier seuil

Eddy accepte d’endosser Maximan dans le réel : la fiction traverse la frontière et devient action publique.

Épreuves, alliés, ennemis

Épreuves : pressions médiatiques et logistiques, imposture possible. Alliés ambigus : Jessica, fans. Ennemis : Dobelyou & Heinz.

Approche de la caverne

Préparation non pas d’un duel physique, mais d’une gestion du symbole : comment piloter le mythe sans s’y perdre.

Ordalie (épreuve centrale)

Crise d’identité et risque d’exposition : le spectacle réclame une catharsis, l’acteur risque la chute.

Récompense (saisir l’épée)

Récompense ironique : capital symbolique, héroïsation médiatique. L’« épée » est une image, pas un pouvoir.

Le chemin du retour

Conséquences du « triomphe » : l’icône dépasse l’homme ; Eddy doit assumer la projection collective.

Résurrection (transformation)

Lucidité sur la force (et la violence) de l’illusion collective ; prise de conscience critique.

Retour avec l’élixir

Élixir satirique : révéler que la société préfère le symbole aux solutions — miroir de la société du spectacle.

Convergences & divergences majeures

  • Structure : canevas campbellien respecté mais tordu (mentorat cynique, récompense symbolique).

  • Nature du pouvoir : connaissance/don chez Campbell ; aura médiatique chez Maximan.

  • Fonction de l’ennemi : catalyse le besoin de mythe (Dobelyou/Heinz).

  • Statut du héros : héroïsation par projection sociale plutôt que par aptitude surnaturelle.

Implications pour la mise en scène

  • Matérialiser la frontière fiction/réel (maquettes vs monde pop-funk) pour le « passage du seuil ».

  • Rythmer les épreuves via rituels médiatiques (conférence de presse, plateaux TV, fans).

  • Traiter la « récompense » comme apothéose d’image (hymnes, gadgets, spots) — triomphe ambigu.

 

Clore sur l’élixir satirique : un dernier plan qui confronte le public à son désir de symbole.